Vous êtes partenaire du Grand Prix des Favor’i 2023 organisé par la Fevad. Que représente ce concours pour Oney ?

Nous sommes partenaires de la Fevad et fiers de soutenir, depuis 2017, le Grand Prix des Favor’i ainsi que les e-commerçants récompensés. Cette cérémonie est pour nous un vrai marqueur de tendances en termes d’innovation, de performances et d’éco-responsabilité. Trois dimensions auxquelles nous sommes particulièrement sensibles chez Oney.

Depuis 40 ans, Oney accompagne ses partenaires dans la transformation du commerce en créant des solutions de paiement et de financement adaptées à l’évolution des usages de consommation. Beaucoup de nos innovations, comme le paiement fractionné, sont d’ailleurs nées d’une forte proximité avec les acteurs du retail. Le digital et le commerce font clairement partie intégrante de notre ADN et de notre expertise. C’est donc logiquement que nous soutenons les Favor’i de la Fevad.

Comment voyez-vous évoluer le crédit à la consommation dans le cadre du paiement e-commerce ? Quelles tendances observez-vous ?

Les solutions de financement de la consommation, et notamment de paiement fractionné, ont connu un vrai essor ces dernières années. Nos études montrent d’ailleurs une attente de plus en plus forte et surtout un usage qui tend à se généraliser à tous les consommateurs, quels que soient les CSP : leur utilisation comme un nouveau levier pour gérer leur budget. Près de 40% des consommateurs annoncent avoir l’intention d’utiliser ce type de service dans les mois à venir. Côté commerçants ces solutions sont devenues un must have et un véritable levier de croissance. 50% des utilisateurs expliquent qu’ils n’auraient pas acheté sans ces facilités de paiement.

3 tendances majeures sont à noter. D’une part, la nécessité de proposer aux consommateurs une expérience unifiée sur tous les canaux avec, au cœur, une exigence forte en termes de digitalisation, de fluidité, de transparence et de rapidité du paiement. C’est une condition essentielle pour la conversion des ventes. D’autre part, l’utilisation de la data, qui doit se faire, dans le contexte que nous connaissons, de manière encore plus fine pour assurer le meilleur équilibre entre la maîtrise du risque, le développement du business et la protection du consommateur avec un respect strict de la réglementation. Enfin, les consommateurs attendent aujourd’hui une offre de services financiers diversifiée : pay later, paiement en 3, 4 voir 10 ou 12x, crédit plus long pour certains achats, etc. Offrir de la liberté et de la souplesse est devenu une clé de succès.

Nous avons dévoilé les finalistes du Prix Espoir, récompensant les jeunes pousses innovantes. Comment Oney fait-il pour se réinventer et rester innovant ? 

Ce prix est important à nos yeux. L’innovation a toujours été au cœur de notre ADN et c’est pour cela aussi que nous avons souhaité il y a plusieurs années enrichir notre offre de services pour permettre aux startups et futures pépites du retail, à l’instar des grandes marques, d’utiliser nos solutions de paiement et de financement pour accélérer leur croissance.

Chez Oney, nous avons la conviction que l’innovation provient avant tout d’une capacité à écouter le marché, les clients et les commerçants pour déceler les signaux qui fonderont les tendances de demain. C’est une expertise que nous avons développé depuis plusieurs années et c’est aussi pour cela que nous associons systématiquement nos clients à la création ou au développement de nouvelles solutions. Cette expertise est sans cesse enrichie, grâce à l’étroite collaboration que nous menons avec un écosystème d’acteurs, aussi du paiement (PSP, CMS, agrégateur, etc.) que du retail.

Nous entrons dans une période intéressante, où les incertitudes économiques vont pousser beaucoup d’entreprises à se réinventer pour rester dans la course. Les jeunes pousses récompensées par la Fevad doivent être des exemples pour les grandes entreprises, en termes de démarche innovantes.