0

Auteur : Geoffray Besnard

3 questions à Pierre-Antoine Vacheron, Directeur Paiements du Groupe BPCE

Pierre-Antoine Vacheron est le Directeur paiement du Groupe BPCE et partenaire de la 15ème édition du Grand Prix Les Favor’i, diffusée le 10 février dernier sur BFMTV. Il revient sur la participation de BPCE au concours, en ligne avec leur ambition d’être la référence française dans l’accompagnement de la digitalisation du commerce au travers de leurs PSPs, solutions de paiement innovantes.

1) Pourquoi êtes-vous partenaire de la Fevad dans le cadre de l’événement des Favor’i ?

Au cours des dernières années, le Groupe BPCE a beaucoup investi dans le domaine des paiements qu’il a structuré comme un métier à part entière. Ces investissements, organiques et inorganiques, avec un modèle réussi d’intégration de fintechs, permettent au Groupe BPCE de bénéficier de fortes croissances dans ce domaine, et d’afficher 20% de part de marché sur le marché domestique, à l’émission et à l’acquisition.

Avec la crise sanitaire, la digitalisation des parcours et des usages s’est incroyablement accélérée, touchant désormais les commerces de toutes tailles. Notre ambition est d’être la référence française dans l’accompagnement de cette digitalisation du commerce, au travers de nos PSPs ; PayPlug pour les PME en e-commerce et en proximité, Dalenys, pour les grands commerçants et les marketplaces, Xpollens, pour les parcours innovants, et bien sûr, des banques digitales des enseignes Banque Populaire et Caisse d’Epargne et de Oney dans le domaine du BNPL. 

Dans ce contexte, notre partenariat avec la FEVAD, dans le cadre de l’évènement des Favor’i, prend tout son sens : c’est une très belle occasion de soutenir l’émergence de nouveaux parcours, de nouvelles tendances du commerce digitalisé. C’est une rare opportunité d’écoute, de prise de recul, pour mieux adapter nos offres et être toujours plus pertinent dans un environnement toujours plus changeant.

2) Comment innovez-vous pour proposer des services de paiement aux e-commerçants ?

Nous faisons naturellement beaucoup de veille, mais notre première source d’innovation provient des retours de nos clients, avec ce souci permanent d’optimiser l’expérience et d’accompagner l’évolution des usages. Pour PayPlug, cela se traduit par la recherche constante de la simplicité. L’objectif est d’enlever toute friction lors des étapes clés que sont l’onboarding ou l’intégration des solutions dans l’écosystème des marchands (compta, CMS, caisse), tout en proposant des fonctionnalités avancées (PayLater avec Oney, multiplication des moyens de paiement disponibles (amex, BCMC, X-Pay), Pay-by-link, pages de paiement personnalisées, solutions omnicanales…). Cette exigence fait que PayPlug est devenu une des solutions localisées privilégiées par les CMS comme Shopify et Prestashop.

Nous innovons également sur des sujets plus techniques. Pour vous donner un exemple, nous savons tous que l’authentification forte imposée par la DSP2 génère de la friction dans les parcours de paiement et une baisse des taux d’autorisation en e-commerce ; nous avons au cours des derniers mois beaucoup investi sur nos technologies de prévention de la fraude et de machine learning pour créer des couloirs d’exemption. En prenant appui sur ces innovations, packagées dans la solution Fastpass de Dalenys, nous savons offrir des taux d’autorisation particulièrement élevés pour des transactions impliquant des consommateurs sur le marché domestique.

3) Comment voyez-vous l’e-commerce évoluer dans les mois à venir ?

L’e-commerce est de plus en plus mobile, nomade, omnicanal avec le besoin de solutions de paiement en proximité, d’accès aux plateformes sociales.

La déclinaison des modèles d’approvisionnement et de distribution du grand commerce induit quant à lui le recours à des solutions sophistiquées pour faire face aux contraintes réglementaires, telles que l’encaissement pour compte de tiers, le “payment facilitator”, la marketplace, solutions que nous offrons via Dalenys.

Au-delà, nous anticipons bien sûr la montée en puissance de méthodes de paiement alternatives à la carte, l’initiation de paiement, facilitée par l’open banking, sur laquelle nous nous positionnons.

Tous ces éléments le montrent, à l’heure du digital, le paiement est un élément déterminant pour les commerçants. Être bien accompagné, localement, peut être très différenciant pour mettre en œuvre les bonnes solutions qui permettront d’offrir l’expérience requise par des consommateurs de plus en plus avertis.

3 questions à Jean-Yves Gras, Directeur Général de La Poste-Colissimo

Jean-Yves Gras est le Directeur Général de La Poste-Colissimo et membre du jury de la 15e édition du Grand Prix Les Favor’i, diffusée le 10 février prochain sur BFMTV. Jean-Yves nous fait part de son partenariat avec La Fevad et l’événement des Favor’i ainsi que sur les innovations sur lesquelles il travaille en ce moment. De plus, il explique les initiatives mises en place par La Poste-Colissimo pour un e-commerce plus responsable : “nous nous orientons vers des innovations responsables, tant en termes d’emballages réutilisables, qu’en termes de livraison décarbonée des centres-villes”.

1) Pourquoi êtes-vous partenaire de l’événement des Favor’i ?

La Poste-Colissimo est un partenaire de longue date de la Fevad. Le grand prix Favor’I réunit tout le secteur pour mettre en lumière les réussites consacrées du e-commerce comme les pépites, les innovations, les futurs grands sites marchands de demain. En tant que partenaire du e-commerce, nous sommes, chaque année, très heureux de pouvoir y remettre un prix.

2) Sur quelles innovations travaillez-vous ?

L’innovation est le fer de lance de notre stratégie. Nous anticipons les évolutions du marché et venons ainsi de lancer une deuxième vague d’investissement dans notre outil industriel, qui est à la pointe de la technologie. Double-trieurs, système d’information temps réel, matériels d’aide au déchargement spécialement conçus pour La Poste… Mais nous travaillons aussi sur des innovations en matière de services de collecte et livraison, pour répondre aux attentes des consommateurs et de nos clients e-commerçants. Vous connaissez sans doute déjà notre service d’envoi et de retour depuis la boîte aux lettres personnelle, la reprogrammation des livraisons… Nous travaillons aujourd’hui sur l’usage d’emballages réutilisables, que l’on peut renvoyer dans les boîtes aux lettres de rue : nous avons ainsi lancé un partenariat avec Hipli. Nous avons d’autres innovations en cours, que j’aurai le plaisir de vous présenter.

3) Comment contribue Colissimo à un e-commerce plus responsable ?

La Poste-Colissimo est engagée de longue date dans une démarche durable. Entre 2013 et 2020, nous avons réduit nos émissions par colis de 28 %. Notre empreinte carbone au colis est l’une des plus faibles du secteur (420 grammes). En ce qui concerne le transport, par exemple, l’optimisation de nos chargements nous permet de passer de 1 500 colis à 4 000 par camion. Notre engagement est également sociétal. Notre transformation industrielle tient compte des femmes et des hommes de Colissimo, notamment en termes de lutte contre la pénibilité, avec les encamionneurs, et d’opportunités d’évolution. Par ailleurs, les Colissimo sont livrés essentiellement par les facteurs. De plus, en tant qu’acteur de référence sur le marché de la livraison, nous voulons également encourager l’usage de pratiques vertueuses. C’est pour cela que nous nous orientons vers des innovations responsables, tant en termes d’emballages réutilisables, qu’en termes de livraison décarbonée des centres-villes. En 2024, nous livrerons en mode décarboné 27 villes françaises, dont Paris dès 2023.

À noter également que deux rediffusions, avec des séquences bonus, sont programmées les :

  • Samedi 12 février, 19h
  • Dimanche 13 février à 13h

3 questions à Marc Lolivier, Délégué Général de la Fevad

Marc Lolivier est le Délégué Général de la Fevad, à l’origine de l’organisation du Grand Prix des Favor’i. Au travers de cette interview, il nous dévoile le rôle de ce concours pour le secteur du e-commerce et nous livre son analyse des tendances observées sur cette 15ème édition de la compétition ainsi que sur l’évolution du marché du e-commerce.   

1) Quel est l’objectif de la Fevad derrière la création du concours les Favor’i, et comment a évolué le concours au fil des années ?

Le e-commerce est un secteur qui se développe rapidement, et qui connait une nouvelle accélération depuis le début de la crise sanitaire. Cette dynamique est directement liée à la capacité des acteurs à innover et à améliorer leur offre en permanence. Le rôle de la Fevad est d’accompagner ce mouvement. Cette compétition qui récompense l’excellence et l’innovation constitue un bon moyen de promouvoir et diffuser les meilleures pratiques à l’ensemble du marché. C’est aussi l’occasion, pour tous ceux qui la suivent, de découvrir les dernières tendances dans ce secteur qui évolue en permanence.

L’événement existe depuis 15 ans et continue de reposer sur deux piliers : d’un côté le Prix des Internautes et, de l’autre, celui du Jury. Le Prix des Internautes rend hommage aux millions de Français qui commandent sur le web. Ce sont eux qui évaluent les sites sur lesquels ils ont commandé au cours de l’année écoulée, donc le gagnant est choisi en toute impartialité par les Français. Les critères d’évaluation n’ont quasiment pas changé depuis le début de la compétition et ont été validés par les professionnels. Cela permet aussi aux sites de comparer leurs notes d’une année sur l’autre et de voir les domaines dans lesquels ils ont progressé et à l’inverse ceux où ils ont reculé.  Ensuite, il y a les Prix du Jury qui sont remis par un panel d’experts qui délibèrent sur une sélection de dossiers. Ces prix comprennent le prix du meilleur espoir, décerné à l’issue d’une séance de pitch devant le Grand Jury, le prix de la meilleure innovation auquel s’ajoute, depuis quelques années, le prix éco-responsable.

Une autre grande évolution est le passage à la  télévision. Notre partenariat avec BFM Business nous a permis d’atteindre une audience bien plus large qu’auparavant. L’an dernier plus de 100.000 téléspectateurs et auditeurs ont suivi la cérémonie de remise des prix sur BFM Business. On espère bien établir un nouveau record d’audience cette année.

2) Quelles tendances vous sautent aux yeux cette année?  

D’abord, je retiens le niveau des notes obtenues par les sites cette année, de la part des internautes. Les moyennes augmentent pour toutes les catégories et dans tous les compartiments. Cela explique certainement l’excellente note de satisfaction globale qui était ressortie de l’enquête réalisée en novembre dernier par Médiamétrie.

Du côté du Prix du Jury, les dossiers retenus dans la compétition cette année étaient de très grande qualité. C’est la raison pour laquelle nous avons tenu à présenter les 3 finalistes dans chaque catégorie, lors de la soirée et non simplement le gagnant. Naturellement je ne vous en dirai pas plus et vous donne rendez-vous le 10 février en live sur BFM Business pour découvrir le choix du Jury, lors de cette soirée où nous vous avons réservé quelques belles surprises.

3) Comment la Fevad voit-elle le marché du e-commerce évoluer ?  

Après une année exceptionnelle en 2020 au cours de laquelle la croissance en ligne de produits a explosé, l’année 2021 a été une phase de consolidation. Le secteur a gardé une dynamique positive et a réussi à cranter la très forte position de l’année 2020. L’année 2021 a aussi vu un rétablissement des services qui avaient été durement touchés en 2020 notamment dans le secteur du tourisme impacté de plein fouet par la crise. Nous sommes confiants dans l’avenir. La croissance devrait se maintenir.  Les habitudes de consommation prises pendant la crise sanitaire vont perdurer. Les efforts et les investissements réalisés par les entreprises dans le e-commerce vont permettre de soutenir la croissance. Enfin, la France a un des meilleurs écosystèmes en termes d’innovation. La French Tech rayonne dans le monde, la France est un des pays qui compte le plus de licornes dont beaucoup dans l’e-commerce. La collaboration entre ces startups et les groupes de retail agit comme un accélérateur de particules. Elle devrait continuer à consolider cette dynamique sur les années à venir. 

À noter également que deux rediffusions, avec des séquences bonus, sont programmées les :

  • Samedi 12 février, 19h
  • Dimanche 13 février à 13h

3 questions à Francis Barel, Directeur Paypal France

Francis Barel est le Directeur de Paypal France ainsi que membre du jury de la 15ème édition du Grand Prix Les Favor’i de la Fevad, à ne pas manquer le 10 février prochain sur BFM Business.

A cette occasion, Francis a accepté de répondre à quelques questions pour la Fevad. Il souligne l’importance des paiements numériques et du e-commerce dans un monde post-pandémique et évoque l’ambition de Super App du groupe, avec leur Digital Wallet.

1) Pourquoi êtes-vous partenaire de la Fevad et de l’événement des Favor’i ?

La Fevad est un partenaire clé pour PayPal depuis toujours, c’est la 1ère association e-Commerce en France qui accompagne le développement éthique et durable du commerce électronique et dont les valeurs rejoignent celles de PayPal. Aujourd’hui, l’e-commerce est en pleine ébullition, une tendance devenue un véritable mode de consommation quasi-généralisé. Avec une numérisation de notre société toujours plus forte, les consommateurs mais aussi les marchands changent leurs habitudes, ils s’adaptent, ils évoluent. Les entreprises qui les accompagnent aussi : PayPal se veut non seulement aux côtés de ses utilisateurs, offrant les solutions adéquates, mais aussi aux avant-postes de cette formidable (r)évolution que nous vivons.

La nuit des Favor’i, c’est la cristallisation de cette folle aventure du retail numérique et la mise en avant de l’innovation bouillante de cet écosystème. Véritable levier de la reprise, l’e-commerce permet aux entreprises françaises de se développer, qu’elles soient des PME, des TPE, ou des grands groupes, ou d’accélérer leur croissance en France et à l’étranger. Pour les consommateurs, l’e-commerce c’est la promesse d’un service d’excellence, d’une expérience client optimisée, de la multiplication des choix, et de la transparence sur les différentes options disponibles. Ainsi, avec la Fevad, nous souhaitons contribuer encore davantage au développement de l’e-commerce en France, et cet événement est un tremplin hors-pair pour réaliser cette ambition.

2) PayPal est en route pour devenir la première SuperApp en Occident, comment avez-vous réussi à faire adopter ce modèle à vos clients ? Quelles étapes restent à compléter pour que PayPal ait la même ampleur que Wechat par exemple ? 

Depuis plus de 20 ans, PayPal est un partenaire de paiement de confiance pour ses clients à travers l’Europe. PayPal est avant tout une plateforme complète de moyens de paiement. Nous réinventons les services financiers avec notre plateforme ouverte, agnostique permettant aux utilisateurs d’envoyer et de gérer leur argent, de payer et d’être payé de manière simple, rapide et sécurisée.

Aujourd’hui, nous offrons une solution cross-border aux 32 millions d’e-commerçants dans le monde qui utilisent notre plateforme et qui ont ainsi l’opportunité de vendre à l’international, à nos 416 millions d’utilisateurs actifs. PayPal en France c’est plus de 13 millions d’utilisateurs actifs (versus 10 millions en 2019), et plus de 113 millions d’utilisateurs actifs et de marchands en Europe. Nous pensons que ces tendances qui s’accélèrent, combinées à l’augmentation rapide des capacités de notre plateforme, tant chez nos consommateurs que chez nos marchands, feront passer notre base d’utilisateurs à 750 millions de comptes actifs d’ici 2025.

PayPal revêt donc un rôle de premier plan dans la facilitation des paiements, les services financiers et le commerce, et nous exécutons nos plans avec urgence afin de répondre aux besoins croissants de nos clients dans ce monde de plus en plus numérique. Pour répondre à cette ambition, notre Digital Wallet, intégrant l’IA et le machine learning développés par PayPal, crée une expérience améliorée et adaptée à chaque client, une application unique, personnalisée tout en un réunissant nos solutions comme le paiement en 4X sans frais, le paiement par QR Code, les options pour recevoir et envoyer de l’argent à ses proches ou encore le soutient aux causes et organisations caritatives.

3) Comment voyez-vous l’e-commerce évoluer dans les mois à venir ?

La pandémie que nous traversons actuellement a créé un contexte favorable pour l’e-commerce qui a gagné entre 3 et 5 ans de maturité en l’espace de quelques mois. Beaucoup de petits commerces et de marchands ont adopté l’e-commerce afin de maintenir leur activité et augmenter leurs ventes. Selon la Fevad, le secteur du e-commerce (produits et services) a généré 112 milliards d’euros en 2020, en hausse de 8,5% sur un an. Notons toutefois la situation contrastée entre les secteurs des biens et celui des services comme le voyage et les services à domicile.

Au début de la pandémie, les consommateurs confinés n’avaient d’autre choix que de faire tous leurs achats en ligne. Aujourd’hui, la grande majorité des consommateurs déclarent que, une fois la pandémie passée, ils continueront à faire leurs achats en ligne tout simplement parce que c’est plus pratique, plus facile et que cela leur fait gagner du temps. Les détaillants s’adaptent rapidement à ce nouveau paysage, en modifiant leur stratégie pour encourager les consommateurs à se rendre dans leurs magasins via le click & collect, et optimiser la livraison à domicile.

Les paiements numériques sont passés du statut « d’accessoire » à celui de « service essentiel », et PayPal joue un rôle clé dans cette transformation aspirant à devenir une application quotidienne pour les consommateurs et à fournir un ensemble complet de produits et services aux entreprises pour façonner l’avenir de la nouvelle économie numérique. Nous pouvons désormais envisager un avenir où les transactions sont effectuées en quelques secondes, et non en quelques jours, et ce à moindre coûts car notre mission reste avant tout de rendre accessible les services financiers à tous.

fr_FRFrench