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Auteur : Geoffray Besnard

3 questions à Aude Bourgeois, Directrice Grains & Capsules du Café Joyeux

Café Joyeux est le Lauréat du Prix Éco-Responsable des Favor’i. C’est la première famille de cafés-restaurants qui emploie et forme des personnes en situation de handicap mental ou cognitif. Né en décembre 2017 à Rennes, depuis ce sont 7 autres cafés qui ont ouvert à Paris, Bordeaux, Lyon et même Lisbonne. Café Joyeux est aussi une marque de cafés en grains, capsules et moulu disponible sur son site www.cafejoyeux.com et dont les bénéfices servent à financer les prochaines ouvertures de cafés-restaurants. Café Joyeux souhaite changer le regard sur le handicap et faire de la différence une richesse. Nous avons interrogé Aude Bourgeois, la directrice Grains & Capsule de Café Joyeux.

1 ) Vous avez gagné le Prix Éco-Responsable de l’événement des Favor’i, quelle est l’importance de cette distinction pour vous ?

Cette récompense est importante pour nous car elle prouve que l’on peut réconcilier la performance et l’humain, que la performance doit être au service de l’humain.

Depuis plus de 4 ans nous formons et embauchons des personnes autistes ou trisomiques aux différents métiers de la restauration. Nous avons actuellement 83 équipiers joyeux. Le besoin est énorme… les personnes en situation de handicap mental ou cognitif ont beaucoup de difficultés à trouver du travail en milieu ordinaire, en entreprises.

Pour financer notre développement nous avons lancé notre propre marque de café en grain, moulu et en capsules, sur notre site e-commerce www.cafejoyeux.com. C’est un cercle vertueux car tous les bénéfices de cette activité e-commerce servent à nous développer. Historiquement le site e-commerce a été lancé pour que les personnes qui souhaitent soutenir notre initiative puissent le faire et boire du café joyeux chez eux ou au bureau.

2 ) Quelles sont les prochaines étapes pour développer davantage votre business ?

Nous avons une immense responsabilité auprès de nos équipiers joyeux : poursuivre notre développement et assurer la pérennité de notre modèle économique. Ainsi nous devons utiliser le digital pour développer la marque et les ventes de cafés. Nous souhaitons pouvoir fidéliser les ambassadeurs qui boivent du Café joyeux et les inciter à prendre un abonnement mensuel et ainsi soutenir tout au long de l’année l’embauche de futurs équipiers en situation de handicap. Un autre axe de notre développement concerne les bureaux et les entreprises qui sont heureuses dans le cadre d’une démarche RSE de proposer à leurs salariés du Café Joyeux et de soutenir le projet.

3 ) Comment voyez-vous évoluer le e-commerce dans les mois à venir ?

En ce qui nous concerne, nous avons un enjeu très spécifique pour que les convives viennent dans les Cafés Joyeux.

Le partage est pour nous irremplaçable. Le e-commerce n’est pas seulement une plate-forme d’achat c’est aussi le moyen d’encourager tous les acheteurs de café à venir rencontrer nos équipiers dans nos cafés-restaurants.

Le site e-commerce a néanmoins un énorme avantage : il permet à tout le monde de soutenir la cause des Cafés Joyeux y compris les personnes qui n’habitent pas dans les villes où nous avons nos cafés restaurants.

Questions à Decathlon et Lizee, lauréats du Prix Innovation

Grâce à l’initiative de location d’équipement de camping, le partenariat Decathlon-Lizee a remporté le lauréat du Prix Innovation de l’événement des Favor’i, retransmis en direct le 10 février en live sur BFMTV et à la radio.

Nous sommes partis à la rencontre de Céline Andre, Product Manager de la marque Quechua de Decathlon, et de Tanguy Frécon, cofondateur de la start-up Lizee, qui nous partagent leur vision sur le modèle de la location et ses perspectives d’avenir.

1 ) Céline, vous avez dirigé cette initiative du côté de Decathlon. Que représente ce Prix de l’Innovation pour l’entreprise?

C’est une belle reconnaissance pour ce nouveau service qui illustre la prise de conscience et les efforts de transformation au sein des grands groupes comme Decathlon.

Nous avons accéléré sur le Digital au cours des 2 dernières années, à présent le challenge c’est d’accélérer sur l’économie circulaire. Nous sommes particulièrement attendus sur les marques de montagne telles que Forclaz et Quechua, car nos pratiquants constatent au quotidien la dégradation de leur environnement.

Ce prix c’est donc aussi un « signal faible » du marché, qui désormais intègre bien les enjeux de « re-croissance », c’est-à-dire de proposer une façon de créer de la valeur qui intègre les enjeux de responsabilité vis-à-vis du climat.

2 ) Qu’est-ce qui vous a poussé à travailler avec Lizee pour mettre en place cette initiative, et comment voyez-vous cette collaboration évoluer ?

Passer d’un business model retail « classique » à un business model circulaire n’est pas facile dans les grandes entreprises car les processus sont souvent bien huilés, et peu adaptés lorsqu’il faut tester des modèles disruptifs.

Notre alliance avec Lizee nous a permis d’aller tester rapidement via l’externe ces nouveaux processus, d’apprendre avec des cycles itératifs très courts, dans le but d’éclairer la copie et à terme, de pouvoir réintégrer ce schéma chez Decathlon.

Aujourd’hui Lizee est un partenaire indispensable pour le RMS (c’est-à-dire le logiciel qui permet de gérer les flux de produits en location) et ils nous accompagnent sur l’autonomie des flux logistiques qui dès cette année vont être testés « en interne », au sein d’un de nos entrepôts en belgique.

3 ) Tanguy, vous êtes le co-fondateur de Lizee. Quels sont les enseignements de cette expérimentation avec Quechua ?

Avec Forclaz et Quechua, depuis 2019, nous avons collecté énormément de données sur un service de location qui passe à l’échelle.

Ces données nous ont permis de beaucoup apprendre sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Grâce à ça, nous avons notamment pu investir et améliorer notre solution logiciel pour la gestion et le traitement des retours et reconditionnements. C’est bien là que se joue la profitabilité ou non de tous services de location. Nous collectons aujourd’hui suffisamment d’informations sur les coûts variables pour savoir ce qui est rentable ou ce qui ne l’est pas.

4 ) Comment voyez-vous le modèle de la location évoluer dans le futur? Quelles sont vos prochaines étapes de développement ?

Selon nous, la location va très largement se démocratiser ces prochaines années. Nous le voyons bien avec nos clients. De plus en plus de produits dans tous les secteurs du retail seront disponibles « on-demand » via des plateformes de location ou d’abonnement locatif poussées par les marques. Y seront intégrées les plateformes de seconde vie dès 2022.

Notre objectif pour l’avenir est de créer, avec Lizee et sa solution SaaS (Re-Commerce Management System), les leaders de ce marché de la location et de la vente de seconde main en France mais également à l’international.

3 questions à Yves Rocher, lauréat du Prix des Internautes

Yves Rocher a remporté le Prix des Internautes du Grand Prix des Favor’i qui s’est déroulé le 10 février en live sur BFMTV et à la radio. Benoit Ponte, Customer Experience Director chez Yves Rocher, revient sur cette distinction. Au travers de cette interview, Benoit fait part des innovations et du développement d’Yves Rocher dans le marché du e-commerce et décrit l’importance de ce prix pour la marque : “Ce prix des internautes, nous encourage à poursuivre nos efforts sans relâche, et constitue la plus belle des reconnaissances”.

1 ) Yves Rocher a gagné le Prix des Internautes de l’événement des Favor’i, quelle est l’importance de cette distinction pour vous ?

Obtenir la reconnaissance de cyberacheteurs a une saveur toute particulière pour la marque Yves Rocher, qui a toujours mis la satisfaction de ses clientes au cœur de sa stratégie, en construisant depuis plus de 60 ans une relation de grande proximité avec elles.

Monsieur Rocher disait sans cesse, et ce depuis la création de son entreprise en 1959: chaque cliente est une reine et doit être traitée comme telle.

Si en 2022 cela semble être une évidence pour tous, il faut reconnaître que cela était sacrément visionnaire à une époque où la performance commerciale était peu client-centric !

Ce leitmotiv est ancré dans chacune des actions entreprises par les collaborateurs de la marque, de l’expérience proposée sur chacun de nos canaux de distribution (e-commerce, VPC, retail, social selling) jusqu’à l’utilisation même de nos produits.

Ce prix des internautes, nous encourage à poursuivre nos efforts sans relâche, et constitue la plus belle des reconnaissances ! Il vient par ailleurs saluer d’une très belle manière le travail réalisé cette année par les équipes digitales pour moderniser notre site www.yves-rocher.Fr . Une belle victoire pour elles et pour tous les collaborateurs Yves Rocher.

2) Qu’est-ce qui, d’après vous, vous démarque des autres en termes d’expérience client, et comment parvenez-vous à ce niveau de qualité d’expérience ?

Notre premier asset, c’est notre marque, qui depuis des décennies vit une histoire d’amour avec les femmes françaises.

Nous offrons une beauté accessible et de qualité, dans un secteur où très peu sont récoltants, fabricants et distributeurs, ce qui garantit une traçabilité rare dans la cosmétique, tout en permettant d’offrir la plus grande des qualités à un prix accessible à tous.

Par ailleurs, nous avons toujours été fidèles à nos valeurs, notamment nos racines bretonnes : nous récoltons une majorité des plantes utiles à la production de nos produits autour de notre fief à La Gacilly où la marque est née, l’endroit même où toute notre production est basée. Le made in France est pour la marque Yves Rocher une valeur fondamentale et différenciante. Nos engagements RSE sont dans l’ADN de la marque, et ce depuis plus de 60 ans, là où beaucoup de marques de cosmétiques n’ont démarré que ces dernières années ; les clientes savent très bien distinguer la véracité des engagements RSE des marques qui les sollicitent, c’est très clairement un point de différenciation fort pour la marque Yves Rocher qui dit ce qu’elle fait, et surtout fait plus ce qu’elle dit en la matière. Ce n’est pas par hasard que le Groupe Rocher a été le premier grand groupe à devenir entreprise à mission il y a quelques années, avec pour mission « reconnect people to nature ».

Si je dois citer un deuxième élément qui nous démarque fortement en termes d’expérience client, c’est notre relation de proximité et personnalisée avec chacune de nos clientes, le tout avec une générosité que très peu d’acteurs de cette industrie proposent.

Le CRM est également dans l’ADN même de la marque Yves Rocher, à une époque où chaque femme se voit solliciter massivement et quotidiennement. Nous avons su retranscrire sur les canaux digitaux cette proximité, initialement exprimée via le canal historique de la vente par correspondance puis en retail. Enfin, notre passion pour nos Clientes et l’écoute attentive de leurs besoins sont les ingrédients clés qui orientent nos efforts au quotidien. C’est assurément une formule qui nous permet de nous démarquer aux yeux des internautes.

3 ) Quelles sont les prochaines étapes dans le développement du e-commerce d’Yves Rocher ?

Elles sont évidemment nombreuses et prometteuses pour le développement de ce canal pour lequel nous continuons de fonder beaucoup d’ambition. Notre premier objectif est de renforcer notre promesse de service sur le site www.yves-rocher.fr . Le prix des Internautes consacre la qualité de notre expérience, mais nous savons que nous devons faire toujours mieux pour continuer à satisfaire nos Clientes historiques.

Le deuxième objectif sera de transformer notre Site Ecommerce en plateforme de recrutement de nouvelles Clientes. Pour cela, la qualité de service est un fondamental, mais nous devons également investir massivement sur le Brand Content pour mieux exprimer notre raison d’être, nos valeurs, nos produits et nos engagements. Ce seront eux qui feront la différence car ils sont au cœur même des aspirations et des considérations des clientes de la beauté d’aujourd’hui.

3 questions à Corinne Hochart, Directrice Générale d’Oney France

Corinne Hochart est la Directrice de la Stratégie et de l’Engagement client de Oney,  filiale du groupe BPCE et de Auchan. Elle nous explique pourquoi le partenariat d’Oney France avec l’événement Grand Prix Les Favor’i de la Fevad, est une évidence, et nous fait part des dernières tendances sur l’e-commerce et les paiements en ligne, notamment la progression du paiement fractionné et les opportunités qu’il représente pour accompagner une consommation plus durable.

1) Pourquoi êtes-vous partenaire de la Fevad / l’événement des Favor’i ?

Oney a été créé par un commerçant pour des commerçants. Depuis 38 ans, nous accompagnons les transformations du commerce en inventant des solutions de paiement et de financement qui permettent aux consommateurs d’améliorer leur quotidien. Beaucoup de nos innovations, comme le paiement fractionné, sont d’ailleurs nées du e-commerce. Le digital et le commerce font donc partie intégrante de notre ADN et de notre expertise. A ce jour, 40% du Top50 du e-commerce français nous font confiance.

C’est tout naturellement que nous sommes devenus partenaires de la Fevad il y a plusieurs années et que nous sommes fiers de soutenir, depuis 2017, la Nuit des Favor’i ainsi que les e-commerçants récompensés. Cet événement est pour moi un vrai marqueur des tendances en termes d’innovation, de performances et d’éco-responsabilité. Trois dimensions auxquelles nous sommes particulièrement sensibles chez Oney avec nos 13 000 partenaires.

2) Quels nouveaux usages observez-vous en termes de paiement en ligne? Avez-vous d’autres innovations du type Paiements fractionnés qui vont aider vos clients à payer leurs achats en ligne ?

Une chose est sûre : l’appétence des consommateurs pour le paiement fractionné continuera

à progresser en 2022.

La confiance des consommateurs dans le paiement digital, gagnée durant la crise sanitaire, a fait entrer le paiement fractionné dans les habitudes de consommation. A tel point que les consommateurs l’attendent pour tous types d’achats (high tech, voyages, bricolage, fashion, santé, éducation, …) et tous types de commerces. La simplicité et la facilité d’utilisation des solutions digitales restent l’enjeu majeur pour continuer à développer cet usage. C’est pourquoi la fluidité du parcours d’achat doit être au cœur des préoccupations quotidiennes de tous les commerçants.

Certaines utilisations du paiement fractionné prennent une nouvelle dimension aujourd’hui. De plus en plus de consommateurs manifestent le besoin de mieux maîtriser leur budget, d’autant plus dans le contexte inflationniste que nous connaissons, et considèrent de plus en plus le paiement fractionné comme un levier de gestion budgétaire.

Autre tendance : nous constatons que nos clients utilisent de plus en plus le paiement fractionné pour accéder à des produits de meilleure qualité, donc plus durables et donc meilleurs pour leur budget mais aussi pour la planète. Nous constatons chez Oney une progression importante du paiement fractionné pour les marques qui vendent des biens d’occasion, reconditionnés ou encore qui garantissent la durabilité de leurs produits.

Côté innovation, nous avons lancé en 2021 deux nouvelles solutions qui enrichissent notre gamme de solutions. En plus « 3x 4x Oney », nous proposons à présent des fractionnements jusqu’à 12 mois, toujours par carte bancaire, avec la même simplicité et rapidité qu’un paiement en 3 ou 4 fois. Vient également s’ajouter un différé de paiement à 30 jours, facilitant par exemple la mise en place de services du type “test and buy”. Nos partenaires ont à présent des solutions pour couvrir tous les besoins de leurs clients.

3) Comment voyez-vous l’e-commerce évoluer dans les mois à venir ?

Je soulignerai 3 tendances qui vont, à mon sens, prendre un ancrage encore plus fort en 2022 : Omnicanalité ; confiance dans les marques ; et responsabilité sociétale.

Tout d’abord, l’Omnicanalité. Bien sûr les stratégies omnicanales étaient engagées avant la crise sanitaire mais celle-ci a agi comme un tremplin. Les ventes web des magasins physiques ont par exemple augmenté de plus de 50% par rapport à 2019 (chiffres FEVAD). Les marques ont gagné en maturité sur ce sujet et l’enjeu est à présent de proposer une expérience réellement unifiée « in store – on line », avec les mêmes exigences en termes de parcours d’achat : fluidité, simplicité, rapidité. Le paiement est au cœur de ces enjeux omnicanaux et c’est pourquoi nous avons renforcé ces derniers mois notre expertise dans les marketplace, le click and collect, les nouveaux moyens de paiement (pay by link, call to pay, QR code, etc.) pour adresser tous les canaux et avec une attention singulière à la fluidité des parcours.

Concernant l’e-commerce spécifiquement, je suis frappée de voir que la demande d’immédiateté a franchi encore une marche. Elle est devenue le maître mot pour toute la chaîne de valeur : accès à l’information, parcours d’achat, paiement, relation clients, livraison, … Côté paiement, il est certain que l’utilisation des wallet et de comptes, permettant un paiement encore plus simple et rapide va s’accélérer. C’est une vraie valeur ajoutée pour des consommateurs nombreux à avoir pris l’habitude du smartphone pour payer.

Ensuite, le contexte nécessite que les marques mettent ou remettent la confiance au cœur de leur promesse client. Si les consommateurs sont plus confiants dans le paiement en ligne, ils sont aussi beaucoup plus conscients des enjeux en termes de sécurité, d’utilisation des données, etc. Nous sommes très attentifs à cela chez Oney et faisons par exemple certifier nos solutions en termes de sécurité depuis plusieurs années. Sur le sujet de la sécurité, la DSP2 a aussi été un fait marquant ces derniers mois. Elle a renforcé la sécurité – et c’est une bonne chose – mais il faut encore beaucoup de pédagogie de la part des marques et des banques. Je pense que c’est une opportunité pour les e-commerçants de prendre la parole et de développer la confiance avec leurs clients. Enfin, nous sommes convaincus que pour développer la confiance, il faut être capable d’associer à la digitalisation de l’expérience d’achat un haut niveau d’humanisation de la relation client.

La troisième tendance concerne l’ancrage du commerce responsable dans les usages. Les chiffres parlent d’eux même : 65%* des Français ont pris de nouvelles habitudes de consommation plus responsables depuis un an. Chez Oney, cela se traduit aussi par le nombre croissant d’acteurs de l’économie circulaire qui font appel à nos solutions pour se développer et répondre aux besoins de leurs clients : 58%* des Français estiment qu’ils consommeraient plus de produits d’occasion ou reconditionnés s’ils pouvaient les payer en plusieurs fois. L’engagement sociétal des marques – s’il est réel et sincère – est devenu un critère de choix pour les consommateurs. Et cela va encore se renforcer à l’avenir. Chez Oney, nous avons réaffirmé notre mission d’entreprise en 2021 et cet axe fait partie de nos engagements pour permettre à chacun de mieux consommer.

À noter également que deux rediffusions, avec des séquences bonus, sont programmées les :

  • Samedi 12 février, 19h
  • Dimanche 13 février à 13h
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