A 2 jours de la 16ème édition du Grand Prix des Favor’i E-commerce organisé par la Fevad, nous avons interrogé le Président du jury, Laurent de la Clergerie, qui n’est autre que le président du Groupe LDLC.

Passionné par l’informatique, il se lance dans l’entrepreneuriat en 1996 par la revente de produits électroniques et d’informatique. Dès 2000, LDLC entre en bourse et lève 3 millions d’euros. Le groupe s’est ensuite diversifié et a également ouvert des boutiques grâce à un système de franchises. Fin 2020, le Groupe LDLC affichait 724,1 millions d’euros de chiffre d’affaires, 1 000 collaborateurs et plus de 50 000 références sur son site.

Le Président du Jury 2023 nous parle de ses valeurs, d’innovation, de RSE et en particulier de bien-être des équipes et de la qualité de vie, une des priorités du groupe. Retrouvez-le le 16 février à 21h sur BFM Business pour la remise des prix.

En tant que président du jury, qu’est-ce qui va être décisif pour gagner ? Quels sont les critères qui sont particulièrement importants pour vous ?

Je serai sensible à la politique RSE de chaque entreprise finaliste, dans la limite de ce que l’on peut apprécier de chaque dossier. Au-delà des innovations ou projets qu’ils ont lancé, je serai particulièrement attentif au bien-être des équipes, qui est pour le Groupe LDLC une de nos priorités. On peut d’ailleurs constater que les projets qui émergent sont déjà tous ou presque en lien avec ce besoin de mieux vivre demain, de mieux partager et de donner les moyens aux différents acteurs du commerce (producteurs, commerçants et clients) de nous permettre de mieux consommer.

Le jury, que vous présidez, a décerné les Prix Espoir, Innovation et Eco-responsable, comment se positionne LDLC par rapport à ces sujets ?

LDLC est un ancêtre du net, né à une époque où le paiement par carte bancaire n’existait pas. Au cours de sa croissance, le groupe s’est régulièrement retrouvé plus ou moins dans ces différentes catégories, parfois accompagné par de jeunes pousses pleines d’espoir et dont certaines ont connu une croissance importante depuis. Le dernier projet que porte le groupe regroupe les 3 catégories Espoir, Innovation et Eco-responsable. En effet, en passant il y a 2 ans l’ensemble des équipes à la semaine de 4 jours, nous sommes en quelque sorte la startup d’un nouveau projet, avec l’espoir que cette innovation soit un vrai plus pour la RSE de chaque entreprise.

Quels sont les grands chantiers pour LDLC en ce moment ? Comment voyez-vous l’entreprise évoluer dans les années à venir ?

Comme indiqué à la question précédente, depuis quelques années, le chantier majeur du groupe a été de travailler sur le bien-être des collaborateurs, en partant du principe que si les collaborateurs se sentent bien, l’entreprise se portera bien. Nous avons défini le bien-être des collaborateurs comme une priorité pour le groupe. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place la semaine de 4 jours. Comme je l’explique souvent : alors que beaucoup d’entreprises travaillent sur la QVCT (Qualité de vie et conditions de travail), chez LDLC nous avons mis en place la QVTC, acronyme pour “Qualité de vie tout court”, grâce à la semaine de 4 jours. Les résultats sont impressionnants ! Taux d’absentéisme et accident de travail divisé par deux, turnover divisé par 4 alors qu’on entend parler à l’extérieur de “Grande Démission”, mais surtout disparition du stress dans les équipes, qui est vraiment le mal du siècle… Le succès est tel que j’ai pris mon bâton de pèlerin pour expliquer les bienfaits de ce nouveau mode de travail pour allier bien-être et efficacité. L’énergie que cela donne au groupe va nous permettre de continuer à nous développer dans nos cœurs de métier, mais aussi en continuant à explorer de nombreuses pistes parfois hors des sentiers battus…que je ne peux pas vous dévoiler pour le moment !